L' ASTROLOGIE PERSE
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maL' ASTROLOGIE PERSE
« L’astrologie est une science immense et qui a régné sur les plus grandes intelligences. »
Honoré de Balzac
Bref aperçu sur les origines de l’Astrologie :
Aussi loin qu’on remonte dans le temps, l’astrologie a toujours fait partie de la religion, et les astrologues du corps sacerdotal. Autrement dit l’astrologie n’a jamais était dissociée de la religion chez les Perses, et a toujours bénéficié d’une aura sacrée. Les astrologues de l’antiquité étaient avant tout des Rois-Mages, des Prêtres de l’ancienne religion, des Ecclésiastes du sacerdoce Mazdéen. Ils bénéficiaient des plus hauts rangs de l’échelle sociale et régnaient aux côtés des rois et des monarques avisés. Ils étaient les garants de la paix et de l’ordre social. Ils étaient les messagers des dieux et représentaient la voie de la sagesse.
Le célèbre code d’Hammurabi, le joyau de la civilisation mésopotamienne, le premier recueil juridique le plus complet de l’antiquité, à était rédigé par Bel-Kassim, devin, astrologue, conseiller occulte du roi Hammurabi et grand prêtre du dieu Shamash (Soleil).
la stèle portant le code d’Hammurabi découvert à Suse, capitale de l’Empire Perse Achéménide. La portée spirituelle de la sagesse Mésopotamienne n’est pas sans rappeler certain passage de la bible. Voici ce qu’on lit dans une « tablette de sagesse » Sumérienne : A ton adversaire, ne fais aucun tort Récompense celui qui te maltraite avec le bien Sur ton ennemi, laisse la justice se faire Ne laisse pas ton cœur faire le mal A celui qui fait l’aumône, donne de quoi manger Sois prévenant, fait le bien
Coïncidence ou l’œuvre du destin, Bel-Kassim et le roi Hammourabi naquirent et moururent le même jour de la même année ! En sa qualité de grand astrologue, Bel-Kassim avait également effectué de nombreuses prédictions. Il avait notamment prédit qu'Hammourabi vaincrait ses ennemis et qu’il réunifierait la Mésopotamie toute entière comme un seul empire. Il avait également prédit que le nom de son illustre compagnon et roi (1750 av-JC), resterait dans les annales de l’humanité pour l’éternité.
Les astrologues de l’antiquité étaient également de grands bâtisseurs. Les plus grands monuments de l’antiquité, qu’il s’agisse des pyramides d’Egypte, des Ziggourats de la Mésopotamie ou de la grande cité de Persépolis (véritable chef-d’œuvre astrologique par excellence), avaient été construits sous les auspices des Mages-Astrologues. Cette fonction de l’astrologie appelée également « thème d’élection », a su, tout au long de l’histoire, garder ses adeptes et ses fervents zélateurs. Au IVème siècle de notre ère, l’empereur Constantin, consulta des astrologues pour la fondation de sa nouvelle capitale, Constantinople. La construction de cette fabuleuse métropole eut lieu le 26 novembre 326. Au VIIIème siècle le calife abbasside Al Mansur, consulta les meilleurs astrologues de la cour, le persan Nowbakht et son jeune disciple Masha’allah khan (d’origine juive), pour la fondation de sa nouvelle capitale à Bagdad. Ces derniers lui communiquèrent la date du 31 Juillet 762 à 14h40. [la carte de Bagdad].
Aujourd’hui encore les plus grands monuments de l’Asie du sud-est sont bâtis avec le concours des astrologues chinois et des spécialistes en Feng Shui (le vent et l’eau). La banque centrale de Taïwan, installée en face du mémorial de Tchang kaï-chek, a été bâtie avec l’aide d’un géomancien de renom. On prétend également que le monde des finances à Singapour doit son succès phénoménal aux réformes architecturales effectuées par le premier ministre Lee Kuan Yew, fervent adepte de Feng Shui et de l’astrologie orientale. Si aujourd’hui les hommes réapprennent à utiliser les techniques de l’astrologie à leur profit, nos ancêtres n’avaient eux, en revanche, nul doute sur l’utilité et les bienfaits des sciences astrales.
1er Astrolabe du monde, en terre cuite, découvert
en Iran à Sî-Erg (actuel Kâshân), datant de 7000 ans.
Chez les Mayas, on appelait un astrologue « ilhica tlamatilizmatuni », c’est-à-dire « le sage qui étudie le ciel ». En akkadien barûtu, littéralement « docteurs ou scribes spécialisés dans le traité d’astrologie », ou encore toupsharrou (terme à l’origine employé pour désigner un scribe), étaient des termes utilisés par les Babyloniens pour désigner un astrologue. Les Perses, quand à eux, possédaient de nombreuses expressions pour désigner les astrologues. Akhtarmâr, composé de akhtar (astre) et mâr (calculer, mémoriser, réciter) était le terme le plus générale pour désigner un astrologue. Vient ensuite le terme de Kondag, qu’on attribuait plus souvent à des individus qui possédaient un niveau spirituel très élevé. Un kondag était donc un Mage, un Astrologue, un Sage ou un Extralucide qui, en dehors de son niveau et de ses acquis personnels, possédait également un don divinatoire hors du commun. En guise d’exemple Jamasp, le grand astrologue de la cour du roi Goshtasp (1er roi de la dynastie des Kayanides à s’être converti au zoroastrisme) possédait le rend de Kondag [portrait de Jâmâsp]. Ainsi un kondag et un akhtarmâr, étaient des sages experts en ce que les anciens Perses appelaient la science de stargobeshni, ou la science des astres.
Mehran Botânifar
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couverture du futur livre de "duc d'Elam" surnom donné dans les milieux parisiens à notre écrivain.